Les Jeux olympiques d’hiver sont l’occasion de célébrer l’idée même de la compétition, et possiblement de voir nos champions canadiens se démarquer. Dans le milieu canadien des affaires, des règles désuètes nuisent à la concurrence autant qu’elles peuvent l’encourager. 

La dernière révision de la Loi sur la concurrence date de presque 15 ans. La même année, Apple lançait son App Store, qui est aujourd’hui l’objet de poursuites antitrust. Mais les règles antitrust canadiennes sont en retard par rapport à celles des États-Unis et de l’Europe : l’examen des fusions est fait de manière précipitée, les sanctions sont dérisoires et les décisions sont souvent rendues dans une grande opacité.  

Au début de février, le gouvernement libéral a annoncé son intention de « dépoussiérer » la loi. La dernière lettre de mandat adressée au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie demande l’établissement de « règles claires assurant une concurrence loyale sur le marché numérique ». Comment ces règles devraient-elles s’articuler en cette époque où l’entrepreneuriat numérique et l’intelligence artificielle se développent en parallèle de secteurs traditionnels dominés par une poignée de géants, comme la manutention du grain ou les télécommunications ? 

Cette série d’Options politiques présente de nouveaux points de vue sur des enjeux tels que la jonction des lois sur la concurrence et celles qui portent sur la protection de la vie privée, le retard qu’accuse la loi canadienne par rapport à celles d’autres États, et la façon dont la mainmise de certaines entreprises sur leur secteur freine le progrès.  

Cette série a reçu l’appui financier de Social Capital Partners. 

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