Au cours des dernières années, les décideurs et les politiciens canadiens de toutes allégeances ont insisté sur l’importance de l’accessibilité et de l’abordabilité du système d’études supérieures afin de répondre aux demandes d’une économie et d’une société de plus en plus complexes. Leur détermination est manifeste. Toutefois, si viser cet objectif était une chose, l’atteindre en était une autre, notamment en raison du peu de recherches stratégiques qui existaient sur les obstacles à l’accès aux études postsecondaires au Canada. Jusqu’à récemment, les responsables des politiques n’avaient en effet que des preuves ténues sur lesquelles fonder leurs décisions.

Cette lacune est toutefois en voie d’être comblée. En effet, depuis quelques années, de nombreuses études intéressantes et innovatrices ont permis d’éclairer les politiques canadiennes en matière d’accès aux études postsecondaires. Parmi ces recherches, citons le rapport de février 2007 sur les inégalités relatives à la participation aux études universitaires, préparé par Marc Frenette, de Statistique Canada, et intitulé Pourquoi les jeunes provenant de familles à plus faible revenu sont-ils moins susceptibles de fréquenter l’université? Analyse fondée sur les aptitudes aux études, l’influence des parents et les contraintes financières. Parce qu’elles relativisaient l’importance des contraintes financières, les conclusions de ce rapport ont soulevé une certaine controverse. Et celle-ci n’aurait pas pu survenir à un meilleur moment, car le gouvernement fédéral examine actuellement son programme d’aide financière aux études et certaines provinces se penchent sur la situation des universités. Par ailleurs, la politique en matière de droits de scolarité fait l’objet d’intenses débats et le mandat de 10 ans de la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, une importante source de bourses pour les étudiants de premier cycle, tire à sa fin. Dans ce contexte, les nouveaux résultats de recherche sur l’accès aux études postsecondaires trouveront certainement un public particulièrement réceptif.

Malheureusement, un trop grand nombre de commentateurs ont précipitamment appuyé ou rejeté d’emblée le rapport de Frenette sans prendre le temps d’examiner toutes ses conclusions. Une lecture superficielle du rapport mène trop facilement à des tentatives de confirmer ou de nier l’importance de certains types particuliers d’obstacles, sans tenir compte des interactions entre eux. Il serait merveilleux de n’avoir qu’une seule variable déterminante qui expliquerait tout ce que nous voulons savoir, par exemple, la raison pour laquelle les jeunes issus de familles à faible revenu sont moins susceptibles de poursuivre des études universitaires. Cependant, l’élaboration de politiques sera mieux éclairée si nous adoptons une démarche moins improvisée et plus réaliste.

Cependant, l’élaboration de politiques sera mieux éclairée si nous adoptons une démarche moins improvisée et plus réaliste.

Le rapport de Frenette innove dans la recherche visant à cerner les raisons pour lesquelles certains étudiants poursuivent ou non des études supérieures. Dans le cadre d’études précédentes, on avait décrit les étudiants universitaires et conclu que les jeunes issus de familles à faible revenu ou ceux dont les parents n’avaient pas étudié au collège ou à l’université étaient moins susceptibles de poursuivre leurs études après le secondaire. Frenette est allé plus loin, en quantifiant l’influence relative d’une variété de facteurs sur l’inscription à l’université. Cette analyse a mené à l’une des principales conclusions du rapport, celle qui a suscité tellement de discussions, soit : « Les différences dans les facteurs à long terme, comme les notes aux tests normalisés de lecture et les notes scolaires obtenues à 15 ans, l’influence des parents et la qualité de l’école secondaire expliquent 84 p. 100 de l’écart. En revanche, seulement 12 p. 100 de l’écart est relié aux contraintes financières. » En d’autres termes, les effets des facteurs scolaires et du soutien parental semblent plus importants que la situation financière quand vient le temps d’expliquer les raisons pour lesquelles les jeunes à faible revenu sont moins enclins à étudier à l’université que leurs camarades à revenu élevé.

Il serait toutefois erroné de conclure que les contraintes financières n’ont pas d’importance. D’abord, il est essentiel de préciser la conclusion de Frenette : selon lui, le manque de ressources financières explique 12 p. 100 de l’écart dans l’inscription à l’université entre les jeunes issus de familles à faible revenu et ceux qui proviennent de familles à revenu élevé, toutes choses étant égales par ailleurs. En aucun cas affirme-t-il que les facteurs financiers n’expliquent que 12 p. 100 des décisions de s’y inscrire ni que seulement 12 p. 100 des jeunes décidant de ne pas poursuivre d’études universitaires font un tel choix pour des motifs financiers. Au contraire, Frenette conclut que, sans égard au revenu familial et en tenant compte des autres facteurs, les contraintes financières réduisent de 30 points de pourcentage les probabilités qu’un jeune s’inscrive à l’université. Il est donc manifeste qu’il est impossible de faire abstraction des obstacles financiers.

De plus, l’analyse de Frenette est menée en tenant compte des coûts actuels des études postsecondaires et de l’accès à l’aide financière aux études. Par conséquent, il serait faux de conclure que, puisque les contraintes financières ont moins d’importance que les autres facteurs relativement à l’écart dans les inscriptions, on puisse hausser les droits de scolarité ou réduire l’aide financière aux études sans conséquences. Devant une telle situation, on pourrait supposer que l’importance des facteurs financiers pour expliquer l’écart entre les catégories de revenu augmenterait, ce qui semble avoir été le cas aux États-Unis. En effet, la recherche américaine commence à montrer que la hausse des droits de scolarité et la réduction de l’aide financière au cours des dernières années ont accru l’inégalité relative à la participation aux études postsecondaires.

Enfin, si les médias n’ont pas tardé à utiliser l’idée selon laquelle l’écart entre les riches et les moins nantis serait principalement attribuable à des facteurs non financiers, peu de commentateurs ont traité d’une autre importante conclusion, à savoir que les résultats aux tests de lecture, les notes, les attentes des parents et la qualité de l’école secondaire étaient tous liés, directement ou indirectement, à la situation financière de la famille. L’argent affecte réellement l’accès aux études postsecondaires, mais parfois d’une façon que nous ignorions peut-être auparavant.

Le rapport de Frenette est donc fort important, car il montre clairement que différents facteurs, comme l’aptitude aux études et l’influence des parents, jouent également un rôle clé dans le parcours éducationnel des jeunes adultes. Toutefois, il ne faut pas s’en servir pour justifier une démarche dichotomique qui ne mettrait l’accent que sur ces éléments, sans tenir compte des facteurs financiers, qui ne sont pas moins importants. Un investissement accru dans le soutien aux enfants et à l’apprentissage en bas âge serait certainement bénéfique, mais celui-ci doit s’ajouter au soutien offert aux étudiants en transition entre l’école secondaire et le collège ou l’université, et non le remplacer.

À la démarche dichotomique, nous en préférons une qui tienne compte de tous les obstacles auxquels les étudiants risquent d’être confrontés et, plus important encore, qui reconnaisse la façon dont ces obstacles interagissent. Il est essentiel de porter attention à ce que l’on pourrait concevoir comme un réseau d’obstacles (pédagogiques, financiers, motivationnels et informationnels) qui freinent de nombreux jeunes quand vient le temps d’entreprendre des études postsecondaires ou de les compléter.

Bien qu’une majorité de jeunes Canadiens poursuivent des études postsecondaires jusqu’à un certain point, tous n’ont pas les mêmes possibilités d’en entreprendre. En outre, bon nombre de jeunes s’inscrivant à des études supérieures finissent par les abandonner en cours de route. Même si nous savons qui n’a pas la possibilité de poursuivre des études postsecondaires, il est important que nous comprenions pourquoi.

Des enquêtes menées auprès de jeunes à différents moments de leur vie (pendant leurs études secondaires, dans leur préparation à des études postsecondaires et après l’obtention de leur diplôme d’études secondaires) ont permis de cerner les trois principaux obstacles aux études postsecondaires : les obstacles pédagogiques, qui comprennent le rendement scolaire, la préparation et les exigences des études supérieures ; les obstacles financiers, qui incluent au sens strict l’accès aux ressources permettant de payer les droits de scolarité et les frais afférents (livres et coût de la vie) et, au sens large, des concepts comme l’aversion pour l’endettement ; et les facteurs informationnels et motivationnels, notamment la planification de carrière, la connaissance des possibilités offertes, les mesures de soutien financier et l’évaluation des coûts perçus et des avantages découlant des études supérieures.

Pour être admis à un programme d’études postsecondaires, notamment à l’université, les étudiants doivent faire preuve d’un certain niveau de compétences scolaires. Examinons les faits suivants :

  • En 2003, 85 p. 100 des étudiants qui sont entrés l’université avaient une moyenne d’au moins 75 p. 100 au secondaire.
  • Selon une récente enquête menée auprès de jeunes de quatre provinces deux ans après leur 12e année, soit vers l’âge de 20 ans, plus de 70 p. 100 de ceux qui avaient des notes de 70 p. 100 ou plus à l’école secondaire s’étaient inscrits au collège, à l’université ou à un programme d’apprentissage. Parmi les jeunes dont les notes étaient inférieures à 70 p. 100, plus de la moitié ont décroché après s’être inscrits à des études supérieures.
  • Une étude de Statistique Canada sur les compétences en lecture a mis en lumière une corrélation directe entre les capacités en lecture à l’âge de 15 ans et l’inscription à des études supérieures à 19 ans. De futures recherches permettront de montrer s’il est possible de prévoir les résultats aux études postsecondaires (obtention du diplôme, décrochage, changement de programme) à partir des compétences en lecture des adolescents.

Le rendement scolaire est fortement lié à la situation socioéconomique. Les jeunes élevés dans des familles nanties vivant dans des quartiers aisés aux écoles bien équipées, des familles où le niveau de scolarité des parents se reflète par la présence de livres à la maison ou dont la situation financière permet d’avoir du soutien à l’apprentissage à l’extérieur de la classe sont plus susceptibles de poursuivre des études postsecondaires, notamment à l’université. Cependant, si certaines causes du problème reposent sur des facteurs socioéconomiques, les politiques adéquates visant à aider les étudiants montrant des difficultés scolaires doivent aller au-delà du soutien financier.

L’argent demeure une préoccupation, en particulier parce que le coût des études postsecondaires a beaucoup augmenté au cours des dernières années. Les droits de scolarité à l’université ont crû bien plus que le taux d’inflation, et le coût des programmes collégiaux a grimpé. Les étudiants doivent souvent débourser des centaines de dollars chaque année pour se procurer des livres et des fournitures scolaires et n’ont d’autres choix que de se payer des logements coûteux. De plus en plus d’étudiants travaillent pendant l’année scolaire et l’été pour joindre les deux bouts, et une majorité d’entre eux ont des dettes à l’obtention de leur diplôme. Il est de plus en plus difficile de payer ses études postsecondaires : en 2003-2004, les deux tiers des étudiants à temps plein comptaient sur au moins trois sources de revenus pour payer leurs factures (généralement une combinaison d’emploi, d’aide aux études, de soutien des parents et d’épargnes personnelles).

Le tiers des diplômés du secondaire n’ayant pas entrepris d’études supérieures présentent leur situation financière comme un obstacle à la poursuite de leurs études ; il s’agit de la réponse la plus fréquente. Parmi les autres éléments mentionnés, citons l’aversion pour l’endettement, l’insuffisance des ressources, le coût du programme, le coût qu’occasionne le fait de quitter la maison familiale et le désir de travailler immédiatement (les répondants pouvaient choisir plusieurs réponses).

Le tiers des diplômés du secondaire n’ayant pas entrepris d’études supérieures présentent leur situation financière comme un obstacle à la poursuite de leurs études ; il s’agit de la réponse la plus fréquente.

Quant au désir de travailler plutôt que d’étudier, il est à noter que la vigueur du marché du travail dans le secteur des ressources naturelles a également un effet sur la planification des études postsecondaires, détournant les étudiants potentiels vers un travail manuel bien rémunéré. Selon une étude menée auprès de diplômés du secondaire en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick, la proportion de jeunes choisissant de travailler plutôt que d’étudier immédiatement après les études secondaires augmentait d’est en ouest, à l’instar du taux d’emploi chez les jeunes.

Des enquêtes réalisées auprès d’élèves du secondaire et de leurs parents révèlent quelques aspects de la façon dont les familles abordent les études supérieures, notamment leur financement.

  • Le tiers des élèves du deuxième cycle du secondaire (dont un cinquième en secondaire V) qui prévoyaient s’inscrire à des études postsecondaires ne connaît pas le montant des droits de scolarité. Parmi ceux qui ont tenté de deviner, 60 p. 100 ont mentionné une somme s’établissant à près du double de la moyenne provinciale réelle pour cette année-là.
  • Moins du sixième des élèves qui terminent leur secondaire et qui prévoyaient faire appel à l’aide gouvernementale connaissait au moins un peu le fonctionnement des programmes d’aide financière.
  • Plus éloquent encore, si 84 p. 100 des parents avaient parlé avec leurs enfants des études postsecondaires, seuls 38 p. 100 avaient discuté de la façon de les payer et seuls 13 p. 100 avaient abordé la question des programmes d’aide financière.

Le manque de discussions éclairées sur les stratégies de financement des études postsecondaires se reflète dans le fait que tant les élèves du secondaire que leurs parents surestiment la disponibilitésde bourses et des programmes gouvernementaux d’aide aux études, ce qui risque de leur causer de bien mauvaises surprises.

Il n’est pas surprenant que ces tendances soient plus marquées dans les familles où les possibilités que les enfants terminent des études supérieures sont les plus faibles. Ce sont les familles à faible revenu, qui économisent le moins en vue des études supérieures, qui se préoccupent le plus de leur financement et qui parlent le plus rarement des stratégies de financement. Les étudiants dits de « première génération » (soit ceux dont les parents n’ont pas entrepris d’études postsecondaires) sont moins enclins à planifier la poursuite de leurs études et sont plus susceptibles de penser à entrer sur le marché du travail au moment où leurs études secondaires arrivent à leur fin. Comparativement à leurs camarades, ils ont moins tendance à convenir que les études supérieures sont nécessaires afin d’obtenir un bon emploi, que le fait de payer des études postsecondaires constitue un bon investissement et qu’il existe d’autres avantages liés à la formation postsecondaire que celui d’obtenir un emploi bien rémunéré.

L’absence de motivation est aussi importante que le manque d’information (même si les deux sont certainement liés). Près de 40 p. 100 des diplômés du secondaire n’ayant pas poursuivi d’études postsecondaires ont justifié leur choix par un manque d’intérêt ou d’objectifs de carrière, tout comme c’est le cas pour près de la moitié de ceux ayant interrompu leurs études collégiales ou universitaires.

Nous commençons à peine à comprendre les interactions entre ces obstacles. Par exemple, il est possible qu’un élève du secondaire qui n’est pas motivé à entreprendre des études postsecondaires néglige ses devoirs, ce qui crée en apparence un obstacle pédagogique qui découle néanmoins de l’absence de motivation. D’un autre côté, une adolescente peut ne pas oser rêver à des études collégiales ou universitaires parce que ses parents n’en ont pas les moyens; le manque de motivation serait alors attribuable à la situation financière.

Cependant, le chevauchement entre les obstacles est de plus en plus manifeste, ce qui signifie qu’il est rare qu’ils se manifestent isolément. Les élèves du deuxième cycle du secondaire signalant un type d’obstacle aux études postsecondaires étaient très susceptibles d’en signaler un autre. Par exemple, parmi ceux qui ont affirmé que le rendement scolaire constituait un obstacle à la poursuite des études, 68 p. 100 ont également mentionné faire face à des obstacles financiers, et 66 p. 100, à des obstacles liés au manque d’intérêt ou à une absence d’objectifs de carrière. Ceux dont le rendement scolaire ne leur permet pas d’entrer à l’université sont également peu susceptibles de posséder les fonds pour payer des études post-secondaires. Les élèves du secondaire qui n’ont pas beaucoup songé à la planification de leur carrière sont moins susceptibles d’être motivés par les études postsecondaires et, par extension, sont moins enclins à être préparés à faire face aux exigences scolaires. En outre, nous avons appris que les jeunes issus de familles à faible revenu, les enfants de parents ayant peu ou pas d’études postsecondaires et les adolescents autochtones sont plus susceptibles d’invoquer ces barrières que les autres jeunes. Ces groupes d’étudiants sont sous-représentés au postsecondaire, précisément parce qu’ils font face à de nombreux obstacles à l’accès, et non à un seul.

Si l’on tient compte de toute cette recherche, un portrait plus exhaustif se dessine. Le parcours menant à l’obtention d’un diplôme d’études postsecondaires ne commence pas à l’inscription, mais bien avant, et il nécessite une bonne préparation. Les obstacles aux études postsecondaires sont enracinés dans la situation d’une personne, y compris sa situation familiale et son statut socioéconomique, et se manifestent bien avant l’âge de 18 ans. Les mesures visant à atténuer les effets des facteurs socioéconomiques tels que le faible revenu familial et le niveau de scolarité limité dans la famille demandent du temps avant de faire sentir leur effet.

Ces résultats signifient que les gouvernements fédéral et provinciaux de même que d’autres intervenants en éducation devraient tenir compte de tout le cycle de vie des élèves dans l’élaboration de politiques en matière d’études postsecondaires. Pour le développement de politiques efficaces, nous ne devons pas considérer les études postsecondaires comme étant l’étape suivant le secondaire, mais comme une composante essentielle du cheminement scolaire qui commence dans la petite enfance et se poursuit à l’âge adulte. Les interventions précoces constituent certainement l’une des principales composantes de cette démarche et représentent un investissement social intelligent. Il faut cependant mettre en place d’autres mécanismes pour soutenir les jeunes qui, à un moment ou à un autre de leur enfance ou de leur adolescence, passent à travers les mailles du filet. Il serait naïf de croire que tous les Canadiens seront prêts à profiter d’une politique donnée en même temps ou au même âge. Certains pourraient bénéficier d’un soutien dès l’enfance pour accéder plus facilement aux études supérieures par la suite, alors que d’autres auront besoin d’aide au début des études postsecondaires.

Même si les politiques et les programmes visant à surmonter les obstacles aux études supérieures à long terme s’avéraient fructueux, la bataille ne serait gagnée qu’à moitié. Pour terminer ses études postsecondaires, il faut bien entendu être motivé et avoir un bon rendement scolaire, mais il est également essentiel d’être en mesure de les payer. Il est donc important de s’assurer que, parallèlement aux autres programmes, il existe un système d’aide financière aux études, en particulier pour encourager la participation d’un nombre croissant de jeunes moins nantis. L’amélioration du régime d’aide financière fait partie de l’équation stratégique en matière d’éducation.

Nous devons donc veiller à ce que les Canadiens aient accès à des programmes qui les aideront à atteindre leurs objectifs scolaires à chaque étape de leur vie. Voilà ce que nous entendons par une démarche visant la prise en considération du cycle de vie complet. Les soutiens précoces à l’apprentissage, l’aide aux parents et aux familles, l’orientation professionnelle et pédagogique pertinente ainsi que l’aide financière aux études jouent un rôle important dans le développement du bien-être économique et social du Canada au XXIe siècle. Nous ne pouvons pas négliger cet aspect, au moment où les gouvernements et les citoyens cherchent des solutions pour améliorer l’accès aux études postsecondaires.

 

Les opinions présentées dans cet article sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue ni les politiques de la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire.

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