Il faut une bonne dose de présomption pour pronostiquer notre avenir énergétique. Si les prédictions faites pendant la crise du pétrole de 1973 s’étaient révélées justes, observe ici John Stewart, tout le monde conduirait aujourd’hui des voitures électriques (ou des mini-fusées… selon les revues de vulgarisation scientifique des années 1950). Notre imagination nous joue des tours quand vient le temps d’envisager l’avenir, comme le confirment les publicités tirées de magazines d’après-guerre qui illustrent cette section.

Entre une volonté politique défaillante et les couts économiques liés à la modification de nos habitudes, tout indique en fait que cet avenir ressemblera au présent, avec quelques technologies renouvelables en prime, mais encore beaucoup de carbone (ou de méthane) en combustion. Et tout comme nous avons divagué en anticipant un afflux de véhicules électriques et de petites fusées, nous échouons généralement à prévoir les révolutions (qui, justement, ne tiennent pas des changements que nous savons gérer). On ne peut donc vraiment prédire ce qu’il adviendra du dioxyde de carbone que nous rejetons aujourd’hui dans l’atmosphère en quantités record. Mais si le pire des scenarios devait se réaliser, nous pourrions perdre toute possibilité de faire des choix énergétiques et de gérer quoi que ce soit.

Photo: Shutterstock / xujun

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