Une crise de croissance, dites-vous ? La première année de légalisation du cannabis au Canada a connu sa part d’ennuis, notamment le laborieux déploiement des points de vente dans toutes les provinces sauf l’Alberta. Ce qui a causé de sérieux goulots d’étranglement pour les rares producteurs ayant pu obtenir un permis. La plupart se retrouvent aujourd’hui en situation financière précaire, aux prises avec d’importants stocks périssables et des ventes limitées par un système critiqué pour son inefficacité. Résultat : files d’attente, rayons dégarnis et prix élevés. Avec cet effet domino : le marché illicite se porte bien. C’est donc un constat d’échec pour le principal objectif de la légalisation. Face à l’ensemble disparate des magasins et règlements, qui varient d’une province à l’autre, l’industrie cherche encore ses repères lors du lancement de la phase 2, dite Cannabis 2.0, qui légalise les produits comestibles et à usage topique. Les collaborateurs d’Options politiques examinent tout ce qu’il reste à faire pour que la légalisation remplisse ses promesses.  

Photo : Une salle de culture du cannabis chez Organigram Inc., producteur de cannabis autorisé de Moncton, au Nouveau-Brunswick. Mise à notre disposition par Organigram Inc.

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