Au cours de la dernière campagne électorale québécoise, le Parti québécois annonçait un projet de semaine de travail de quatre jours pour les travailleurs ayant des enfants à charge qui en a surpris plus d’un. Si l’élection du Parti libéral a fait fondre les espoirs de certains sur ce plan, le débat sur la question a mis en évidence le fait que la question du temps de travail et des temps sociaux est une question cruciale, qui touche les gens dans leur vie de tous les jours, et qu’ils souhaitent pour la plupart des aménagements dans l’organisation de leur travail. Alors que l’on parlait de l’avènement de la société des loisirs dans les années 1970, un sujet abandonné avec les récessions et le chômage des années 1981-1982, puis 1990-1992, de nouvelles interrogations se manifestent maintenant sur la scène publique.

Depuis les années 1990, un bon nombre d’études ont montré que de plus en plus de gens manquaient de temps. En 1991, l’ouvrage The Overworked American fit beaucoup de bruit. Juliet Shor montrait que les Américains travaillaient davantage qu’auparavant et qu’ils travaillaient de plus en plus de longues heures. Une analyse historique nous a aussi permis de constater que le Canada était, avec les États-Unis, au nombre des pays ou le temps de travail, après avoir diminué régulièrement au cours du XXe siècle, semblait augmenter à nouveau. Récemment, des recherches nous ont permis d’observer la difficulté de plus en plus grande des parents de jeunes enfants à assumer pleinement, et de façon satisfaisante, leurs responsabilités parentales et professionnelles. Ceci a été mis en évidence par l’enquête emploi du temps mené en France en 2001, mais aussi par une enquête menée par Statistique Canada en 1995, ainsi que par nos propres enquêtes menées au Québec depuis trois ans, qui toutes confirment qu’entre la moitié et les deux tiers des hommes et des femmes ont le sentiment de manquer de temps et se sentent stressés. Ce sentiment varie selon le sexe, le secteur de travail, la durée du travail, le nombre et l’âge des enfants, la latitude dans son emploi, le soutien du supérieur, le soutien du conjoint, et un certain nombre d’autres variables. Les parents, et surtout les mères de jeunes enfants, ont les taux de stress les plus élevés. Les enquêtes indiquent que les mesures de conciliation emploi-famille les plus recherchées par les parents de jeunes enfants sont la flexibilité des horaires et la semaine de quatre jours.

En dépit de ces données, à peu près rien n’a encore été fait pour changer la situation, si ce n’est dans des organisations ou la main-d’œuvre est rare et recherchée. Lors du sommet socio-économique de 1996, un comité sur le temps de travail avait pourtant été mis en place, pour réfléchir à la question de l’Aménagement et de la réduction du temps de travail (ARTT), mais la réduction de la semaine normale de travail de 44 à 40 heures a été la seule mesure adoptée, alors que la majorité des travailleurs travaillait déjà moins que 40 heures. Aux États-Unis, le mouvement en faveur des « Familier Friedel Policiers » a connu un succès plus important qu’au Québec, en partie à cause du taux de chômage plus faible et de la nécessité d’offrir des mesures plus favorables pour attirer toute la main-d’œuvre potentielle.

Avant de présenter des données de nos recherches sur la réduction du temps de travail, nous voulons d’abord répondre à quelques questions préliminaires fondamentales : subissons-nous du stress ? et manquons-nous de temps ? Les réponses à ces questions permettent de montrer que même si le Parti québécois n’a pas été élu et que sa proposition de semaine de quatre jours sera sans doute reléguée aux oubliettes par le Parti libéral, le problème de la durée du travail et les difficultés de conciliation emploi-famille qui y sont associées devront être pris en compte dans les années à venir et ce, quel que soit le gouvernement au pouvoir. En effet, la question ne peut être rejetée du revers de la main, ne serait-ce qu’à cause des couts sociaux que cela peut représenter, puisque stress, burnout, fatigue chronique et autres problèmes se traduisent inévitablement par des couts sociaux et des pertes de productivité dans les entreprises.

Le Conférence Bocard du Canada a mené une enquête sur la conciliation emploi-famille en 1999 et les résultats de cette enquête montrent que les femmes ressentent davantage de stress que les hommes en tentant de conjuguer leurs responsabilités professionnelles et personnelles. En effet, on y rapporte que « Près du quart des femmes interrogées (24 p. 100) signalent « beaucoup » de stress dû aux problèmes professionnels et personnels, comparativement à un dixième des hommes (10 p. 100). Cependant, les hommes sont aussi nombreux que les femmes à indiquer des niveaux de stress modérés : 30 p. 100 des hommes sont modérément stressés par les problèmes professionnels et personnels, comparativement à 28 p. 100 des femmes interrogées. » (Voir Solutions for the stresse-out dorer.) Cela fait environ 40 p. 100 d’hommes et 54 p. 100 de femmes qui font état de stress. Ce n’est certes pas négligeable.

Selon l’enquête sociale générale réalisée par Statistique Canada en 1998, les femmes considèrent le temps comme un facteur important de stress, surtout si elles ont des enfants. En effet, 20 p. 100 des femmes mariées travaillant à plein temps mais sans enfant font état de stress, alors que c’est le cas de 38 p. 100 des femmes avec enfants. Par contre, la présence d’enfants ne semble pas affecter la proportion d’hommes considérant le temps comme un facteur important de stress, puisque 26 p. 100 d’entre eux font état de stress (avec ou sans enfant), ce qui signifie sans doute que l’essentiel de leur stress provient de leurs activités professionnelles.

Il semble aussi que le stress associé au travail ait augmenté de façon significative depuis la fin des années 1970. Ainsi, en Suédé, pays pourtant reconnu pour sa qualité de vie au travail, on estime que cette augmentation a été de l’ordre de 5 p. 100 entre 1979 et 1992. Qu’en est-il ici ? Nous ne disposons pas de données comparables dans le temps, mais on peut penser que la tendance est similaire, sinon pire.

En ce qui concerne le manque de temps, nos propres enquêtes (1245 répondants à ce jour) indiquent que les femmes sur le marché du travail sont davantage touchées que les hommes par ce que l’on qualifie de conflits rattachés à la conciliation travail-vie personnelle. En effet, elles sont 55,2 p. 100 à déclarer avoir des difficultés de conciliation et à manquer de temps, mais on trouve aussi 42,6 p. 100 d’hommes affirmant manquer de temps et avoir de la difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale (sur un millier de répondants de divers secteurs d’activité et catégories professionnelles).

Nous constatons aussi que les femmes ont, plus souvent que les hommes, refusé des responsabilités professionnelles à cause de leurs obligations familiales (27,9 p. 100 contre 17,9 p. 100 chez les hommes), qu’elles seraient plus disposées à accepter une réduction volontaire du temps de travail (70,2 p. 100 contre 56,6 p. 100), selon nos données les plus récentes (mai 2003), et qu’elles sont davantage que les hommes prêtes à accepter une réduction de salaire pour obtenir une réduction du temps de travail. Notons toutefois qu’un tiers des femmes et 40 p. 100 des hommes ne sont pas disposés à accepter une baisse de salaire pour obtenir une réduction du temps de travail. Des résultats semblables ont été obtenus par le Center for Familiers, Works and Wella Boeing, de l’Université de Guelfe qui, en collaboration avec le ministère du Développement des ressources humaines Canada, a mené une enquête auprès de 24 000 employés dans 81 organisations privées, publiques et sans but lucratif partout au Canada (www.worklifecanda.ca).

Il faut par ailleurs noter que si des mesures de réduction du temps de travail étaient offertes, il y a fort à parier qu’elles seraient surtout adoptées par les femmes, comme c’est déjà le cas. De nouvelles mesures favorisant la réduction du temps de travail (RTT) pourraient donc avoir un effet d’accroissement des soins informels dispensés par les femmes. En effet, déjà, elles sont plus nombreuses que les hommes à dispenser ces soins. De plus, elles consacrent beaucoup plus de temps à leurs proches que ne le font les hommes. En 1996, les femmes représentaient 61 p. 100 des pourvoyeurs de soins informels au Canada ; parmi celles-ci, les deux tiers étaient également sur le marché du travail rémunéré. Elles consacraient à ce type d’activité en moyenne 5 heures par semaine, comparativement à 3 heures pour les hommes.

En ce qui concerne les mères en emploi, elles passent généralement deux fois plus de temps que les pères ayant un emploi à dispenser des soins personnels aux jeunes enfants (c’est-adire les nourrir, les laver, les habiller). En 1998, les mères employées des familles à double revenu ayant un enfant de moins de 5 ans consacraient en moyenne 91 minutes par jour aux soins personnels des enfants, comparativement à 47 minutes pour les pères.

Il existe peu de données sur l’acceptation ou non d’une semaine de travail réduite. Statistique Canada n’a pas d’enquête sur les aspirations en matière de temps de travail, mais une question a déjà été posée sur l’intérêt des Canadiens pour une RTT. Celle-ci avait permis à l’organisme d’affirmer que seulement 6 p. 100 des Canadiens étaient intéressés par une telle proposition. Certains spécialistes de la RTT avaient d’ailleurs critiqué le caractère trop général de la question posée par DRHC, ainsi que l’absence de différentes options en ce qui concerne la dimension salariale. Pour notre part, nous avons mené une enquête précisant trois options en matière de compensation salariale, ce qui nous a permis de constater que 31 p. 100 des répondants accepteraient la RTT avec une baisse proportionnelle de revenu, 35 p. 100 avec une baisse moins que proportionnelle, et 33 p. 100 qui ne l’accepteraient que si elle n’entrainait aucune diminution de salaire. Ces résultats sont nettement plus élevés que les 6 p. 100 obtenus par Statistique Canada. Nous n’avons pas les mêmes moyens financiers, de sorte que les chiffres ne peuvent être considérés qu’indicatifs (avec 1 245 répondants tout de même).

Fait à noter, les hommes sont proportionnellement plus nombreux à n’accepter aucune baisse de leurs revenus pour obtenir une RTT : presque la moitié des hommes (43 p. 100) sont de cet avis. L’opinion des femmes est relativement également répartie entre les trois choix possibles en matière d’arbitrage entre temps libre et pouvoir d’achat. Elles sont toutefois un peu plus nombreuses, plus du tiers (34,4 p. 100), à se dire prêtes à accepter une baisse proportionnelle et 35,8 p. 100 à accepter une baisse moins importante de leur salaire en échange d’une réduction du temps de travail.

Dans une recherche antérieure, nous avons aussi demandé aux gens s’ils souhaitaient travailler plus, autant, légèrement moins ou beaucoup moins. Nous avions défini l’expression « légèrement moins » comme d’une à deux heures de moins par semaine. L’expression « beaucoup moins » signifiait un minimum de quatre heures de moins hebdomadairement.

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Les femmes, peu importe leur situation familiale, souhaitaient, dans une forte proportion (49 p. 100), travailler beaucoup moins, et c’est aussi le cas des hommes (47 p. 100). Ce sont toutefois surtout les femmes vivant en couple avec enfants ou en situation de garde partagée qui préféraient réduire leur temps de travail. Environ le quart des répondants souhaitaient travailler un peu moins, chez les hommes comme les femmes. Chez les femmes, c’est d’ailleurs la présence d’un conjoint qui était la variable déterminante de leur intérêt à réduire leur salaire pour réduire leur temps de travail, alors que chez les hommes, il n’y avait que la présence de jeunes enfants (moins de 5 ans) qui était significative et les inciterait à sacrifier une partie de leur salaire pour réduire leurs heures de travail. Ainsi, les hommes vivant en couple avec des enfants souhaitaient eux aussi, dans de forte proportion, soit 46, 9 p. 100, réduire les heures de travail. Les autres hommes se partagent également entre ceux qui souhaiteraient travailler légèrement moins et ceux qui préféreraient travailler autant. Les hommes seuls avec enfants, en situation de garde partagée ou dans d’autres situations familiales, étaient trop peu nombreux pour que nous puissions nous prononcer à leur sujet.

Notons que quelque 18 p. 100 de femmes et 24 p. 100 d’hommes souhaitaient travailler le même nombre d’heures, alors que 2,6 p. 100 et 2,7 p. 100 d’hommes et de femmes souhaitaient travailler davantage (notons que nous n’avions pas de répondants dans la santé et la restauration, ou les horaires à temps partiel sont les plus fréquents).

Le projet de semaine de quatre jours du PQ s’adressait prioritairement aux jeunes familles et visait explicitement la conciliation emploi-famille, et on peut le déplorer. En effet, selon nos données, d’autres groupes, exclus de la proposition péquiste, sont encore plus intéressés par une réduction du temps de travail, les travailleurs vieillissants notamment, dont plusieurs travaillent à temps partiel par préférence personnelle. Certains d’entre eux quittent des emplois à temps plein trop stressants pour travailler à temps partiel ; certains préféreraient apparemment une semaine de quatre jours, mais ce type d’horaire n’est pas offert dans bien des milieux de travail, moins encore lorsqu’il est question de postes de responsabilité de niveau supérieur, comme c’est souvent le cas avec l’avancée en Age.

Ainsi, les travailleurs vieillissants pourraient certes être intéressés par une telle mesure si l’on adoptait une perspective de flexibilité du temps de travail tout au long de la vie, selon les besoins variables des gens dans le temps. Nos données indiquent que 80 p. 100 des travailleurs de plus de 55 ans seraient intéressés par une réduction du temps de travail (40 p. 100 avec baisse proportionnelle de salaire et 40 p. 100 avec baisse moins importante). On constate aussi le lien existant entre l’âge et le fait de ne pas vouloir ou de ne pas pouvoir assumer une réduction de salaire. Les jeunes (peu nombreux chez nos répondants toutefois) s’y opposent à 50 p. 100, alors que les répondants de 55 ans et plus ne s’y opposaient qu’a 20 p. 100.

Bref, lorsqu’on parle de semaine de quatre jours ou d’aménagement du temps de travail, il serait peut-être important de penser aux travailleurs vieillissants, dont certains ont été « éjectés » du marché du travail dans les années 1980-1990, puis encore en 2002-2003, et dont plusieurs souhaitent rester en activité, mais pas toujours dans un environnement de travail aussi stressant. Nombre d’études ont montré que plusieurs secteurs d’activité se sont fortement restructurés et que l’intensification du travail qui s’en est suivie s’est traduite, dans plusieurs organisations, par une hausse du stress et des burnouts. Par ailleurs, certains « jeunes retraités » reprennent ensuite du service dans des postes moins exigeants, des milieux de travail plus agréables, des environnements nouveaux, etc.

Nous avons aussi demandé aux répondant-e-s quelle était la formule de réduction du temps de travail qui les intéressait davantage. Tant les femmes que les hommes, peu importe le type de famille, préféraient la formule de la semaine de cinq jours de travail ramenée à quatre jours de travail hebdomadaire (semaine comprimée en fait). En effet, près de 70 p. 100 des femmes vivant en couple avec enfants et près de 65 p. 100 des hommes dans la même situation étaient d’avis que la semaine dite « comprimée » serait la meilleure maniéré de réduire leur temps de travail. Au total, les deux tiers des répondants étaient de cet avis, quelle qu’ait été leur situation familiale. Les femmes responsables de familles monoparentales étaient 60 p. 100 à être de cet avis, alors qu’elles étaient moins disposées à accepter une baisse de salaire pour une réduction du temps de travail : 44 p. 100 s’y opposaient.

La journée de travail plus courte, avec 13 p. 100 des répondantes, était la seconde mesure la plus populaire, suivie des jours supplémentaires de congé et de l’allongement des vacances annuelles (7 p. 100).

Mais que ferait-on du temps ainsi libéré ? Les hommes et les femmes affirment que leur premier emploi du temps à la suite d’une réduction du temps de travail concernerait la vie de famille, mais les hommes répondent ceci dans une proportion plus forte (53 p. 100) que les femmes (38 p. 100). Ces dernières sont cependant plus nombreuses (23 p. 100), près du double par rapport aux hommes (11 p.100), à dire qu’elles s’adonneraient d’abord à des activités domestiques si elles pouvaient bénéficier d’une réduction du temps de travail. Une proportion presque identique de répondantes (20 p. 100) et de répondants (22 p. 100) mentionnent qu’ils s’accorderaient d’abord plus de loisirs personnels. Le loisir ne semble donc pas être la préoccupation dominante en matière de temps sociaux.

La problématique du temps de travail, des temps de la vie et de la conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle sera sans aucun doute un des principaux défis à relever en ce début de XXIe siècle, non seulement parce que nombre d’enquêtes démontrent que les parents concilient de plus en plus difficilement obligations parentales et professionnelles, mais aussi parce que, dans nombre de secteurs économiques liés à l’économie du savoir, les entreprises cherchent à développer la motivation et la loyauté de leurs employés, et à les faire adhérer à l’organisation « apprenante ». Or, comme le montre une récente enquête du Conférence Bocard, qui fait le lien entre l’offre de mesures de conciliation emploi-famille et la loyauté des employés, ce type d’engagement et de motivation exige qu’on offre aux employés les mesures dont ils ont le plus besoin.

Dans cette perspective, et tenant compte de la pénurie de main-d’œuvre appréhendée dans certains secteurs, il faudra sans doute songer à aménager de façon plus flexible le temps de travail. Le « Compte épargne-temps » adopté en France dans la foulée des 35 heures pourrait être une avenue à explorer. Cette mesure permet d’accumuler du temps lorsqu’on fait davantage que les 35 heures réglementaires et de reprendre par la suite les heures ainsi épargnées pour allonger les vacances, prendre une préretraite, ou s’occuper des enfants. Cette mesure ne change pas la division sexuelle du travail entre les hommes et les femmes, mais c’est tout de même une mesure assez flexible, qui pourrait le devenir encore davantage si l’on y associait la retraite graduelle sans perte actuarielle. Au début des années 1990, dans une recherche sur le vieillissement de la main-d’œuvre, nous avions constaté que les préretraites avaient créé des attentes chez les salariés et que plusieurs aspiraient à prendre une retraite hâtive, mais nombre de préretraités ayant déchanté entre-temps et étant retournés sur le marché du travail, il est possible que le sentiment général à ce sujet ait évolué.

Les administrations municipales pourraient aussi s’intéresser au sujet, comme c’est le cas en Europe (en Italie et en France surtout), ou l’on parle de plus en plus du « temps des villes » et où l’on tente d’articuler l’ensemble des horaires de la vie : vie professionnelle, vie familiale, vie citoyenne, vie sportive ou de loisir.

Il est clair que la question du temps de travail et des temps de la vie en est une qui demeure d’actualité pour le prochain millénaire. La semaine de quatre jours, la journée de travail plus courte, les jours supplémentaires de congé, l’allongement des vacances annuelles ou le compte épargne sont autant de formules que nos gouvernements pourraient étudier s’ils souhaitaient se doter d’une véritable « politique des temps », incluant le temps de travail et les temps sociaux.

 

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