Au lendemain de l’élection du Parti québécois, début septembre, on a surtout insisté sur la mince victoire de Pauline Marois et la faible marge de manœuvre dont elle dispose pour faire valoir son programme indépendantiste. Mais à peine s’est-elle retrouvée aux commandes qu’elle s’est heurtée à des défis bien plus pressants que la place du Québec au sein ou hors du Canada.

Comme tous les gouvernements du monde, la première ministre doit en effet composer avec un budget restreint et une faible croissance, alors même que les Québécois ont clairement indiqué qu’ils attendent de l’État qu’il préserve, et même renforce, le modèle social issu de la Révolution tranquille.

Trois observateurs québécois renommés examinent comment la province pourra naviguer entre ces forces contradictoires.

Photo: Shutterstock /Aleks_Shutter

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